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Susceptibilité quand tu nous tiens… ;-)

juillet 25, 2012 Dana Tous les articles No comments

Piquant votre curiosité ou, encore, alertant votre conscience, une parole lancée à la volée vous a, tout à coup, interpellé et, aussitôt, votre imagination piquée par de nouvelles interrogations s’est, rapidement, mise en mouvement.
Le « réflexe » était là bien présent et, sans même vous en rendre compte, il a pris le pas sur votre volonté active, en vous entraînant vers de nombreuses « suggestions », essayant de vous amener à mieux cerner ce qui venait de vous faire plonger dans cette réaction involontaire où l’imaginaire prenait une grande place et où votre mental, brusquement sollicité, vous adressait beaucoup de réponses sans vous permettre le moindre tri pouvant vous donner votre réponse.
Combien de fois vous êtes-vous surpris réagissant de la sorte ?
Vous êtes sujet, il faut bien le reconnaître, à l’influence de tout ce qui vous parvient et c’est pourquoi il est si important de rester bien conscient afin de pratiquer une sélection de ce que vous laissez entrer en vous, rejetant vite ce qui peut encore vous déstabiliser et débrider votre imagination au point de tout dramatiser ou bien, de tout voir en rose, ce qui ne serait pas exact non plus !
Si votre balance penche trop d’un côté ou trop de l’autre, où est son équilibre ?
Or, c’est bien l’équilibre qu’il vous est, impérativement, demandé de trouver, d’appliquer et de vivre.
Résumons-nous ! Vous êtes influençables, c’est vrai, mais c’est aussi normal puisque vous faites tous partie du TOUT ce qui vous relie forcément les uns aux autres.
Pourtant, malgré ce lien, vous disposez toujours de votre libre choix face à tout ce qui se présente à vous.
Parfois, vous avez accepté une situation « inconsciemment » ?
Sachez pourtant que, quoiqu’il puisse vous arriver, votre accord avait toujours été donné « librement » !
Ceci devrait vous faire réfléchir, comprendre et admettre qu’il est inutile de vous en prendre à la mal chance, aux circonstances, voir même aux autres, pour tous les déboires pouvant vous arriver.
Vous êtes, nous vous le répétons une fois encore, les acteurs de votre vie présente mais également les co-créateurs de la pièce que vous jouez.
Soyez-en un peu plus conscient et n’acceptez plus d’être ballotté tel un jouet ou une marionnette, par votre mental débridé.
Intérieurement, représentez-vous la vie que vous souhaitez mener, rejetez toutes les embûches qui essaient encore de vous faire douter de votre réussite et soyez certain d’y arriver, pour vous et tous ceux que vous aimeriez aider.
Continuez ainsi afin de comprendre très vite où nous tentons de vous mener.

Les guides de Sylvie.
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Pourquoi ce combat ?

juillet 5, 2012 Muakine Muakine, Tous les articles No comments

Pourquoi ce combat ?

Tu crois te voir fort.
N’avoir jamais tort.
Toujours toi d’abord.
Seul tu seras alors.

Victime de ce désaccord
Entre ton ego ton âme et ton corps.

J’me veux pas moralisateur
Mais au fond de moi j’sens une lourdeur.
Finalement c’est quoi
Qui determine tes choix
Un besoin d’amour?
Un vrai don du Coeur?

Va voir un peu plus loin.
Si c’la fait du bien.
Si tel est ton chemin.
Si telle est ton envie.
Je n’ai rien à dire.
Encore moins banir
Avec tout mon être
J’irai soutenir
Soutenir un frère.
Sout’nir un ami.
Qui dans sa détresse.
Aspire à l’harmonie.

Que se soit l’amour
Que se soit la peur
Que cela chagrine
Offre du Bonheur
Chacun de nous porte
C’qu’il y a de plus beau
Ouvre en toi la porte
Reçois ce cadeau.

Comment est-ce que les Mongols ont reçu leurs contes…

juin 22, 2012 Dana contes, Dana No comments

On raconte, il y a longtemps, très longtemps qu’une maladie inconnue (la variole) a envahi la Mongolie. Les hommes dépérissaient. Ils étaient tellement atteints par cette maladie que l’on ne voyait plus la fumée des yourtes monter vers le ciel bleu, car il n’y avait plus personne capable de nourrir le feu. Tous ceux qui n’étaient pas malades et qui pouvaient marcher, ont fui dans l’immensité de la steppe, emportant avec eux et sans le savoir la maladie mortelle dans les vallées les plus refoulées.

Tarwaa, un garçon d’environ quinze ans était le seul rescapé d’une tribu qui avait  vécu dans les collines ouest. Triste et désespéré, il se retrouve un jour devant la yourte délaissée, trop faible pour chercher quoi que ce soit pour se nourrir.
 » Pourquoi est-ce que mes parents, mes frères et mes sœurs m’ont laissé tout seul au monde ? « se demandait-il en pleurant sans cesse. Déprimé, à bout de forces,  il tombe sans connaissance.

Alors son âme quitte son corps et se met en route vers le pays des morts. Etonné, Erlik Chaan, le roi des morts dit en voyant l’âme :
 » Pourquoi es-tu là ? Je ne t’ai pas appelé, ton temps n’est pas encore venu !  » L’âme a soupiré.
 » Le jeune homme auquel j’appartiens se lamente et se plaint tout au long du jour car l’épidémie a Ravagé toute sa famille  et qu’il est tout seul. Je ne peux plus voir ce pauvre gars qui ne désire qu’une chose : la mort. C’est pour mettre fin à ses peines que je me suis sauvée afin de te demander grâce pour lui…  »
Ces mots attendrirent le roi des morts et plein de compassion, il a répondu :
 » Retourne dans le corps de ce jeune homme, il a encore bien des années à vivre. Mais puisque tu l’as quitté et pris en pitié, je vais te faire un cadeau. Tu choisiras ce que tu voudras dans mes trésors.  »
Erlik Chaan avance à grands pas et l’âme le suit. Elle voit tout ce qui rend la vie des humains agréable ou difficile. Il y avait la richesse, la prospérité mais aussi la fraude et l’infortune. Le bonheur, le plaisir, les soucis et les larmes, les vices, la malchance, la musique, la danse et … les contes. L’âme du garçon n’a pas hésité, elle a choisi les contes. Le roi du pays des morts était d’accord mais avant de se quitter, il a rappelé à l’âme de ne plus jamais revenir sans être appelé.

Arrivée auprès de Taarwa toujours évanoui, l’âme a découvert que les corbeaux lui avaient déjà picoré les yeux. Etait-elle revenue trop tard ? Déconcertée, l’âme en peine planait au-dessus du corps inerte, puis, se rappelant ce qui lui avait dit Erlik Chaan elle ra mine le garçon.
Sochor Taarwa  ou Taarwa l’aveugle comme on l’a appelé à partir de ce jour, a été trouvé par un cavalier qui l’a emmené dans sa yourte. Taarwa a commencé à raconter des histoires, des contes et des légendes et il rendait heureux tous ceux qui l’écoutaient. Aucun autre comme lui était capable de parler des espoirs et des peurs des hommes, de leurs soucis et de leur joie. Ses histoires allaient de bouche à oreilles, toujours un peu plus riches, un peu plus colorées et c’est ainsi qu’elles sont devenues le trésor du peuple et c’est ainsi aussi que les Mongols ont reçu leurs contes…

    Merci du coeur à Inge von der Crone pour la transmission de ce conte traditionnel :-)